La Commission européenne dispose d'un service de communication, appelé DG Comm, qui se consacre à la promotion des activités de l'UE et à leur impact sur le terrain.
L'un des outils est un réseau appelé Europe Direct et constitué d'un ensemble de points locaux capables d'informer les citoyens et de rediriger leurs questions vers le bon interlocuteur.
Tous les trois ans, le label du point d'information "Europe Direct" doit être rénové.
En 2017, mon équipe et moi-même nous sommes occupés de la candidature à l'appel à labellisation d'Europe Direct. Malgré la compétitivité accrue et la réduction des financements disponibles, nous avons réussi à conserver le label, y compris une subvention de 90 000 euros sur trois ans pour gérer le point d'information local à Nantes (France).
Comment impliquer les citoyens dans la conversation globale sur l'avenir de l'Union européenne ? Comment rendre les mécanismes de décision de l'UE compréhensibles pour le grand public ? Comment expliquer l'importance du vote aux élections européennes ?
Inspiré d'une expérience menée en Argentine, "L'Europe, ça décoiffe" est un projet de communication visant à éveiller l'intérêt du grand public et des électeurs pour le processus décisionnel et la politique de l'UE.
La demande, soumise à un appel du Parlement de l'UE en 2018, a reçu plus de 30 000 euros pour former les coiffeurs et barbiers sur le fonctionnement de l'UE et pour partager ces connaissances avec leurs clients dans leurs magasins.
De cette manière, la distance habituelle du public à l'égard de ce type de sujets a été réduite en activant un réseau d'"ambassadeurs" : les coiffeurs.
Mon rôle était de concevoir, rédiger et soumettre ce projet.
LabTechnoCulturS (Laboratoire de culture et de technologie) était un projet visant à appliquer l'utilisation des technologies de l'information et de la communication à un ensemble de sites sélectionnés du patrimoine industriel dans l'Eurorégion Pyrénées-Méditerranée. Mon rôle était de coordonner le projet au Département de la culture du gouvernement de Catalogne en tant que partenaire principal de ce consortium transfrontalier.
Avez-vous déjà entendu parler des problèmes que le tourisme peut engendrer dans les centres-villes ? Ou d'une conversation sur les souvenirs locaux qui peuvent en fait être produits ailleurs ?
C.U.L.T.U.R.E. visait à réfléchir au rôle de la "culture" dans son sens le plus large, comme une matrice commune pour les villes sélectionnées formant le consortium, toutes récompensées par le label du patrimoine mondial de l'Unesco.
Le projet était un projet de coopération transnationale cofinancé par le Fonds européen de développement régional dans le cadre du programme MED.
Une attention particulière est accordée à la culture en tant que moteur de la croissance économique. L'approche choisie a été d'intégrer les connaissances, les pratiques et les outils financiers utilisés par les différents niveaux de gouvernance locale. Les acteurs publics locaux partagent les mêmes enjeux, les mêmes besoins et les mêmes objectifs.
Le consortium a été formé par des autorités régionales et locales d'Italie, d'Espagne, de Grèce et de Croatie.
Mon rôle était de soutenir le suivi financier et administratif de la municipalité de Tarragone (Espagne), ainsi que le soutien technique à la coordination du projet.
Nous entendons parler de l'importance de la connaissance et de la créativité dans notre vie quotidienne et dans notre environnement de travail. Mais comment pouvons-nous réellement soutenir le secteur culturel et créatif pour qu'il prospère et contribue à une croissance économique durable ?
L'Alliance européenne des industries créatives (ECIA) est une initiative politique intégrée qui combine l'apprentissage politique avec 8 actions concrètes sur les chèques d'innovation, un meilleur accès au financement et l'excellence et la coopération des clusters. La plateforme d'apprentissage politique a été la principale réalisation du projet financé par l'UE. La Commission européenne a intégré dans son agenda les recommandations politiques produites par la plateforme.
Mon rôle consistait à coordonner le projet, d'un point de vue opérationnel et financier, à SAMOA (Agence de redéveloppement de l'île de Nantes) comme l'un des six partenaires.
En outre, j'ai dirigé l'équipe chargée du transfert de connaissances dans le domaine de l'innovation intersectorielle et de l'internationalisation des PME dans le secteur des industries culturelles et créatives.
Imaginez ce qui se passerait si l'on mélangeait des gestionnaires publics, des ingénieurs, des chefs d'entreprise et des artistes et qu'on leur demandait de résoudre un problème.
Break-in the Desk est un projet de trois ans cofinancé par le programme Erasmus+ de l'Union européenne, qui vise à créer une méthode commune pour faciliter la collaboration entre les artistes et les décideurs politiques.
Il s'agissait d'une plateforme d'une communauté européenne interculturelle où les entreprises et les associations de parents d'élèves pouvaient proposer des défis aux artistes et aux créateurs. Les solutions sont trouvées par le biais d'interventions artistiques, de projets artistiques, d'art public, etc. impliquant les employés et le public. Les défis peuvent concerner tous les domaines : finances, prototypage, innovation, ressources humaines, marketing, communication, inclusion sociale, diversité, immigration, etc.
Ce nouveau projet met en relation des artistes et des professionnels de la création européens avec le monde de l'entreprise. Les participants s'inscrivent sur la plateforme et reçoivent une formation pour renforcer leurs compétences entrepreneuriales. L'étape suivante est une "action de rupture" : l'artiste vient travailler dans une PME ou une entreprise en dehors du monde culturel, apportant des idées nouvelles sur la manière de stimuler l'innovation et d'améliorer les valeurs organisationnelles.
Né dans le cadre du projet Erasmus + KA2 "Pause–Dans le bureau", le Canevas de projet créatif est un outil innovant conçu pour aider les artistes et les organisations créatives et culturelles à réfléchir à la durabilité de leurs projets passés, présents et futurs.
Si vous appartenez au secteur créatif et culturel et que vous souhaitez développer des compétences entrepreneuriales, ne manquez pas cette occasion et visitez le site suivant www.creativeprojectcanvas.com.
Le projet est coordonné par Hub de Materal'agence de développement local de la ville de Matera, Capitale européenne de la culture 2019. Mon rôle était de coordonner le projet pour les activités à Nantes et en France, en tant que chef de projet pour l'Agence de redéveloppement urbain de l'île de Nantes (SAMOA).
Votre ville possède-t-elle des entrepôts désaffectés ? Une ancienne zone industrielle abandonnée et squattée ?
Refill vise à créer des prototypes d'utilisations temporaires dans des zones urbaines délaissées et abandonnées.
Il s'agit d'une initiative cofinancée par la Urbact de l'Union européenne.
En tant que Responsable des relations internationales à SAMOA Nantes, mon rôle était de soutenir le développement du partenariat, la conception du projet ainsi que la coordination des activités locales.
La partie ouest de l'île de Nantes a été utilisée comme terrain pour des actions pilotes dans le cadre du projet.
La rédaction de la demande ainsi que la gestion opérationnelle et financière faisaient partie de mes tâches.
Le projet Refill comprenait également la direction d'un groupe de discussion composé de parties prenantes locales qui ont suivi la phase de test et lui ont fourni des conseils et des informations en retour. https://refillthecity.wordpress.com/
